Parc naturel régional des Grands Causses

Vallé du Lot

Il s’agit de l’unité paysagère la plus septentrionale du territoire. Elle jouxte le Parc naturel régional de l’Aubrac.

La rivière Lot, qui prend sa source au nord du mont Lozère, est le principal affluent de la Garonne avec le Tarn.

D’abord prise en tenaille entre le causse de Sauveterre et l’Aubrac, elle serpente, une fois en Aveyron, dans une vallée parfois encaissée, taillé dans des roches acides, schistes en premier lieu.

Des saules aux érables, des aulnes aux tilleuls : les versants pentus de la vallée se couvrent en majorité de forêts de feuillus, mais aussi de châtaigneraies. Les hameaux sont cerclés de milieux plus ouverts, prairies et landes. L’urbanisation, en l’occurrence, se caractérise par un habitat diffus, des fermes isolées.

COMMUNES CONCERNÉES

  • La Capelle-Bonance
  • Saint-Laurent-d’Olt

OCCUPATION DU SOL DE L’UNITÉ

ÉTAT DES LIEUX

OBJECTIFS ET ENJEUX PAYSAGERS

Sous-thèmes Enjeux
5 Cours d’eau Maintenir les ripisylves (Lot)
Tenir compte des zones d’expansion de crues dans les aménagements
8 Patrimoine vernaculaire Identifier, entretenir, mettre en valeur, voire redonner une fonction aux constructions les plus
emblématiques (terrasses, fontaines, séchoirs à châtaignes)
Intégrer et valoriser ce patrimoine dans les aménagements
9 Bâtiments agricoles anciens Autoriser le changement de destination des bâtiments les plus emblématiques dans la mesure
du possible (fermes, grangettes, maisons de vigne…), pour assurer leur sauvegarde (reconversion,
rénovation patrimoniale et énergétique)
Sous-thèmes Enjeux
10 Prairies et cultures Soutenir l’agriculture durable, soucieuse des espaces semi-naturels
Préserver les paysages cultivés et agricoles
11 Châtaigneraies Maintenir ces boisements en développant une production fruitière ou convertir les anciennes
châtaigneraies en forêt de production par un rajeunissement (recépage)
13 Forêts de feuillus (chênaies) et de conifères Maintenir l’état boisé (défrichement) et limiter les coupes à blanc de grandes surfaces (impact
visuel, érosion…)
14 Plantations de conifères Maintenir l’état boisé en pratiquant l’irrégularisation des peuplements (diversification des essences
et de la structure) pour les essences adaptées. Pour les plantations en situation de stress,
de maturité, renouveler par des essences adaptées au changement climatique et variées
16 Landes Limiter la fermeture des boraldes et des croupes par la lande à genêts et la forêt
18 Haies, alignements, bosquets, bocages Gérer, entretenir, compléter les structures végétales existantes des espaces agricoles
Tenir compte de ce patrimoine lors des aménagements
Replanter prioritairement les zones de pente
Sous-thèmes Enjeux
24 Paysages de caractère et sites géologiques remarquables Porter une vigilance sur les secteurs emblématiques (ensembles paysagers ou géomorphologiques
spécifiques et caractéristiques)
Vallée du Lot
29 Bâtiments et équipements agricoles Implanter les nouveaux bâtiments et équipements en cohérence avec la préservation des terres
cultivables, la trame paysagère, les espaces visuels sensibles
Assurer une bonne intégration paysagère (positionnement, éléments paysagers présents, volume,
matériaux, couleur, talus des plateformes, plantation…) et une intégration architecturale des panneaux
photovoltaïques
35 Hameaux, fermes et habitats isolés Préserver le caractère des constructions existantes et du patrimoine limitrophe (jardins, arbres,
murets, calades…) en portant une attention sur les extensions
Sous-thèmes Enjeux
37 Routes Préserver, entretenir le patrimoine bâti et naturel limitrophe.
Traiter de manière paysagère les travaux connexes (talus, délaissés…)
Mettre en scène les points de vue sur les paysages
41 Parcs photovoltaïques au sol Limiter les centrales photovoltaïques au sol aux espaces dégradés (délaissés routiers, décharges,
carrières) et assurer leur intégration paysagère (forme en lien avec la trame paysagère, traitement
des abords, plantations…)
45 Equipements électriques (transformateurs, nouvelles
lignes HT…), antennes relais…
Choisir et prioriser les sites d’implantation les moins impactants pour le paysage.
Adapter les aménagements sur les espaces à forte co-visibilité (couleurs des infrastructures,
aménagement des sols, traitement des abords, plantations…)

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