Ces paysages sont marqués par la couleur « lie de vin » du sol et du bâti issue de l’oxydation du fer contenu dans la roche et la terre. Essentiellement composé de grès (formé à la fin de 1’ère primaire, entre 300 et 250 millions d’années), leur altitude est faible (250 à 550 mètres).
Les ensembles les plus remarquables se situent autour de Camarès et au sud de Lodève (lac du Salagou). Certains secteurs, ravinés, sont totalement arides.
Les rivières du Dourdou et du Rance traversent le rougier de Camarès. A la fin du XIXe siècle, des ouvrages d’irrigation ont été construits afin d’augmenter les rendements fourragers et la production laitière des brebis pour la fabrication du Roquefort. Cette période faste a marqué le paysage avec des canaux, aqueducs, vastes fermes avec demeure bourgeoise et granges monumentales en grès rouge.
Au nord du Parc, une langue de rougier marque une rupture entre le causse de Sauveterre et l’Aubrac.
Comme pour les avant-causses, les rougiers sont des zones où se concentrent la populations avec des bourg comme Vabres-l’Abbaye, Camares, Belmont-sur-Rance, Saint-Sernin-sur-Rance, Clermont-l’Hérault… Les constructions en grès se mêlent à leur environnement.