dans les terrains plats. Des champs cultivés, des friches et quelques pâtures s’inscrivent également dans ce décor.
Nombre de villages et hameaux agricoles constellent cette unité paysagère. Ils sont installés à l’origine sur les piémonts, à l’appui d’un relief, dans un souci d’économie des espaces cultivables. La pression foncière prévenant de l’agglomération montpelliéraine a conduit à renforcer un habitat individuel dispersé.
L’implantation entre 1975 et 1997 de l’usine Cogema, aujourd’hui reconvertie en zone d’activités, la transformation partielle d’une ancienne mine d’uranium en centrale photovoltaïque, la construction de l’autoroute A75 et son chapelet de zones d’activités ont engendré une urbanisation non négligeable.
L’unité recèle deux monuments historiques inscrits, l’église de Saint-Jean-de-la-Blaquière, ainsi qu’une croix sur la commune du Puech. Le patrimoine bâti se compose également de maisons de vignes.
Le caractère remarquable du paysage est illustré par les dispositifs de protection qui l’accompagnent. La vallée et les abords du lac de Salagou (avec aussi le cirque de Mourèze) sont un site classé, au coeur d’une opération Grands Sites de France. Le hameau de Laulo, proche du lac, constitue un site inscrit. En outre, l’est de l’unité paysagère est couverte par la zone tampon du bien Unesco Causses et Cévennes.
Parmi les cours d’eau qui s’insinuent dans cette unité paysagère : la Bouire, la Garelle, la Lergue, la Marguerite, le Maro, le Merdanson, le Ronel, le Roubieu, le Salagou, ainsi que les ruisseaux d’Agras, de la Baume, de Puech Moula, de Rivernoux, de Riviéal, du Jonquier, du Lavadou, du Mas Crémat et du Plan de l’Olm.