La fertilité des terres a été accrue par un ingénieux système d’irrigation qui a laissé son empreinte dans le paysage : canaux, chaussées, aqueducs, moulins, notamment autour de Montlaur. De cette prospérité témoigne la présence, dans la plaine, de domaines bourgeois (grandes fermes) et de pigeonniers, constructions de grès rouges qui soulignent un peu plus la prépondérance de la teinte lie-de-vin dans le paysage.
Des châteaux, églises, grangettes et fontaines enrichissent un peu plus l’inventaire architectural de cette unité. Formidable belvédère sur le rougier, le château de Montaigut et ses abords sont inscrits comme monument et site historiques.
A la lisière sud-est de l’unité paysagère, le bourg-centre de Camarès se déploie sur les rives du Dourdou et autour de son château. Un peu plus en aval, blotti dans un méandre de la rivière, le village de Montlaur émerge du paysage. Des hameaux tels Briols et des fermes isolées complètent l’habitat de cette unité.
Outre le Dourdou de Camarès, affluent du Tarn, plusieurs cours d’eau sillonnent le paysage : la Grele du Peyssel, la Grele rouge, le Gos, le Grauzou, le Riaudou, les ruisseaux de Gommaric, Prugnes et Thérondel.
Communes concernées : Belmont-sur-Rance, Camarès, Combret, Gissac, Montlaur, Mounès-Prohencoux, Rebourguil, Vabres-l’Abbaye.