L’unité paysagère n’englobe pas la source du Rance, au mont Merdelou, ni sa confluence avec la rivière Tarn à Trébas, hors territoire. Elle cerne une vallée encaissée où domine le couvert forestier.
La rivière se fraye son cours parmi des bancs de grès, des schistes, pélites et calcaires. Elle a déposé dans son sillage des conglomératsanciens et des alluvions récents.
Les bois ont conquis sans partage les versants de la vallée jusqu’à Belmont-sur-Rance, avec des chênes et châtaigniers surmontés de hêtraies en altitude. De fortes pentes sont assombries par des plantations de résineux. En aval de Belmont, des cultures et prairies bocagères parsèment les replats et la maigre plaine alluviale, présente par intermittence. L’identité du paysage s’appuie sur les landes à thym, les haies, les zones stériles, les bois de châtaignier, les sources, la ripisylve et les éperons rocheux.
Comme l’atteste leur suffixe (« sur Rance »), les villages se sont construits au bord de la rivière. D’amont en aval : Belmont, Combret, Saint-Sernin et Balaguier.
Combret-sur-Rance, labellisé « petite cité de caractère », et Saint-Sernin-sur- Rance sont des sites inscrits. Du patrimoine architectural, émergent en premier lieu les églises de Saint-Sernin et Plaisance, la collégiale de Belmont, la halle de Combret et son église en partie romane, la maison forte de Balaguier, des demeures du XVe-XVIe siècles ainsi que l’ancien hôtel de ville à Saint-Sernin. Tous ces édifices sont classés ou inscrits comme monuments historiques et bâtis à l’intérieur des bourgs.
Le Rance, dans sa traversée est-ouest de l’unité, se gonfle de nombreux affluents. Parmi eux : la Grele Rouge, le Gos, le Liamou, le Merdanson, le Toudoure, le Vernobre, les ruisseaux d’Avène, Luzerp, du Mousse, de Sibot et de Thérondel.